Edilex : la technologie pour accélérer la rédaction de documents juridiques
Fondé en 1992, Edilex était alors une maison d’édition pour la documentation juridique auprès des juristes et avocats. L’entreprise a effectué un virage numérique au début des années 2000 en créant une boutique en ligne pour accéder à la documentation. C’est le second virage d’automatisation des documents qui a amené l’entreprise ou elle est aujourd’hui. L’entreprise fournit maintenant des outils technologiques pour accélérer la rédaction de documents juridiques complexes.
« Le besoin est venu de la volonté d’accélérer la rédaction et la conception des contrats », explique Jean-François L’Écuyer, directeur stratégie et croissance. « Pour rédiger un contrat, les gens partent d’anciennes versions. Quand il s’agit de contrats de 50-60 pages, cela devient difficile de se repérer. La définition des besoins, la rédaction, la révision et la mise en page peut prendre entre une à trois semaines. C’était donc difficile d’être productif! »
En 2010, l’entreprise déploie alors son premier logiciel pour les départements d’approvisionnement des entreprises et des organismes publics. « Il s’agit de notre produit phare qui représente 90% de nos revenus, » souligne M. L’Écuyer. « Avec ce logiciel de rédaction d’appels d’offres, la conception prend entre 30 minutes et une heure. C’est donc un gain de productivité et de valeur ajoutée, en plus de diminuer le risque d’erreur et de conformité. »
S’adapter… pour le meilleur
De 11 à 31 employés en trois ans, l’entreprise de Laval a beaucoup évolué.
« La pandémie a fait ressortir pour tout le monde le besoin d’un outil permettant d’accéder à des documents à distance et facilitant la rédaction et la révision des documents, souligne M. L’Écuyer. La COVID a permis de réviser nos pratiques. Nous avons maintenant de nombreuses rencontres virtuelles et nous avons instauré une politique de télétravail permanente. En ce moment, nos espaces de bureaux peuvent accueillir jusqu’à 40 personnes, mais avec le télétravail, nous pouvons dépasser le seuil de capacité d’accueil si nous sommes en rotation. Changer les paradigmes a forcé les mentalités à évoluer. Le monde juridique est traditionnellement conservateur, mais il a été contraint de s’adapter. »
Projets d’avenir
Plusieurs projets ont vu le jour en décembre, notamment leur nouveau site web. L’entreprise a aussi récemment développé une nouvelle génération de logiciels. L’idée derrière est d’intégrer du nouveau contenu dans cette nouvelle version, à l’intention des cabinets juridiques et des contentieux.
« Comme projets futurs, nous prévoyons le déploiement commercial du nouveau logiciel et ainsi étendre nos marchés à l’extérieur du Québec, relate M. L’Écuyer. Comme nous faisons partie du CQTNC, nous espérons aller en France en 2021. Il va sans dire que nous avons également des projets de commercialisation pour le reste du Québec. »
Comme In-Sec-M est très impliqué dans la région Grand-Est, la Grappe canadienne en cybersécurité pourra les appuyer dans cette commercialisation.
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