Une première mission pour développer l’écosystème en cybersécurité du Québec
In-Sec-M, en collaboration avec le Ministère québécois de l’Économie et de l’Innovation et la Délégation générale du Paris à Québec, a organisé une première mission québécoise consacrée exclusivement à la cybersécurité, plus tôt, en janvier.
Ainsi, plus d’une vingtaine de représentants de l’écosystème québécois de la cybersécurité ont pu rencontrer, d’abord à Paris et ensuite au Forum international de la cybersécurité de Lille, toujours en France, toute une panoplie d’experts et de représentants de l’écosystème européen de la cybersécurité.
Des pistes très palpables de collaboration entre les organisations, mais aussi entre les écosystèmes, ont été identifiées et, déjà, In-Sec-M aura le plaisir de recevoir ce printemps une délégation d’experts français issus du gouvernement et de l’industrie afin de leur présenter ce que l’expertise québécoise peut leur apporter pour répondre à certaines problématiques très spécifiques, notamment en ce qui concerne la sécurisation des Jeux olympiques de Paris, en 2024.
« Il est essentiel pour In-Sec-M de positionner l’expertise de ses membres sur les grands marchés internationaux, tout comme il est essentiel pour In-Sec-M d’aller à la rencontre de ses vis-à-vis européens et d’échanger sur les meilleures pratiques, sur leurs façons de faire et leur désir et leur volonté de tisser des liens entre les écosystèmes », a expliqué Nicolas Duguay, directeur du développement des affaires chez In-Sec-M, à propos de l’impact qu’aura très certainement cette mission pour le milieu québécois de la cybersécurité.
Ainsi, en seulement quatre jours, les participants à la mission ont pu rencontrer et échanger, à Paris et à Lille, avec les représentants de plus d’une trentaine des plus importants acteurs français (et luxembourgeois) de la cybersécurité, participer à deux cocktails officiels de réseautage, à un déjeuner-conférence, visiter l’incroyable pépinière à talents qu’est la Station F et multiplier les rencontres en visitant le FIC… Bref, tout un programme pour cette première mission québécoise consacrée à la cybersécurité!
Des membres d’In-Sec-M participants
Amélie Dansereau, directrice du Programme d’innovation en cybersécurité du Québec (PICQ) chez Prompt, est revenue enchantée de la mission. « L’horaire était très chargé et les profils des participants étaient très diversifiés. La mission a permis de créer des liens internationaux pour favoriser les échanges entre les écosystèmes d’innovation du Québec et de la France. En cybersécurité, tout est à bâtir au Québec. On a fait le tour de plusieurs ressources disponibles en France et plusieurs participants ont vu qu’il y a des pistes de collaborations intéressantes pour favoriser le développement de solutions innovantes en cybersécurité à la fois pour le Québec mais aussi pour le marché européen. »
Romain Coussement, chef des opérations de Fortica, était le délégué sur cette mission. « C’était extrêmement bien organisé. Nous avons fait beaucoup de rencontres pertinentes qui nous ont permis d’avoir une vision plus globale du marché français. Le défi sera de saisir toutes les opportunités qui se sont présentées! Les Français sont plus réticents à faire des affaires avec les gens d’extérieur, alors les Québécois ont une longueur d’avance, puisque nous partageons la même langue. En France, la cybersécurité relève de la défense et de l’armée. Ils sont donc plus farouches à ce niveau. Le marché est donc complexe à percer, mais nous travaillons à avoir des alliés sur place. »