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Première rencontre pour initier une dynamique de collaboration entre les écosystèmes marocains et canadiens de la cybersécurité

Dans le cadre de son initiative CYBERFRONT Canada 2021, In-Sec-M, en collaboration avec l’Ambassade du Canada au Maroc et le Bureau du Québec à Rabat, a organisé la 1re rencontre maroco-canadienne en cybersécurité en vue d’identifier des possibilités de mises en relation et de partenariats entre les écosystèmes canadien et marocain de la cybersécurité.

Un panel autour de trois thématiques d’actualité en matière de cybersécurité et réseautage entre les écosystèmes canadiens et marocains a eu lieu la première journée.

Avant de sauter dans le vif du sujet, Son Excellence Nell Stewart a souhaité la bienvenue aux participants en rappelant que le Maroc est le 4e partenaire économique du Canada et qu’il y a encore beaucoup de potentiel inexploité.

Alain Olivier, Directeur du Bureau du Québec à Rabat, a pris la parole en soulignant que tant au Québec qu’au Maroc, les entreprises en cybersécurité se voient offrir de multiples opportunités.

Antoine Normand, Président, In-Sec-M a finalement dressé un portrait de l’industrie de cybersécurité canadienne et québécoise.

Le Panel Maroc-Canada animé par Taieb Debbagh portait sur trois enjeux d’actualité en matière de cybersécurité. Ghita Mezzour de l’Université internationale de Rabat a tout d’abord abordé la cybersécurité et l’intelligence artificielle. « Des outils automatiques pour développer de nouvelles attaques sont développés fréquemment, explique Mme Mezzour. Il devient donc difficile de répondre rapidement aux nouvelles attaques, sans parler de les analyser. L’intelligence artificielle peut gérer de grandes quantités et répondre rapidement en scannant des emails et en détectant automatiquement des menaces. L’intelligence artificielle peut apprendre par elle-même ce qui est bénin ou malicieux, même s’il s’agit d’un élément jamais vu. »

Youssef Jad, président exécutif de PM Scada, a ensuite abordé la cybersécurité et les PME/industries : « Les attaques aux équipements médicaux (par exemple le pace maker de Dick Cheney) et les attaques aux systèmes de contrôles industriels (comme les usines ou les compagnies d’énergie) ne sont plus rares. »

Les attaques sont de plus en plus sans égard à la cible ou visent le grand public (virus, hameçonnage, rançongiciel…). Les individus et les PME sont de plus en plus à risque.

Dalila Ben Attia, directrice formation de Terranova, a saisi la balle au bond en rappelant l’importance d’augmenter la formation et la sensibilisation à la cybersécurité.L’humain doit être au centre de la stratégie, puisque 90% des cyberattaques sont attribuées à une erreur humaine.

Mme Ben Attia a résumé les six besoins sous-jacent la sensibilisation à la sécurité. Elle a ensuite mentionné les campagnes basées sur le risque qui modifient les comportements et l’importance d’une approche intégrée pour changer les comportements.

Les intervenants étaient par la suite présents en direct pour une séance de questions.

Réseautage pour de nouvelles collaborations

Les 23, 24 et 25 mars, les participants étaient invités à réseauter. Au total, plus de 60 rencontres d’affaires ont eu lieu via la plateforme de l’événement.