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Lambda Cybersécurité allie intelligence artificielle et technologies traditionnelles

Recherche et développement, intelligence artificielle au service de la cybersécurité : l’entreprise innove et mise sur des approches innovantes pour accompagner les très petites et moyennes entreprises à assurer la sécurité de leurs réseaux. Martin Samson, responsable de la sécurité des systèmes d’information et vice-président de la société, revient sur la stratégie de l’entreprise.

In-Sec-M : Lambda est une entreprise de plus 150 collaborateurs permanents et pigistes qui offre des services en cybersécurité à diverses entreprises. Elle cible les actifs de l’entreprise pour lui proposer une offre de services adaptés à ces besoins. Qu’est-ce qui vous différencie d’autres entreprises du domaine de la cybersécurité ?

Martin Samson : Nous sommes probablement la seule entreprise qui fait de la recherche et du développement supportant une solution qui permet d’identifier rapidement les enjeux en s’appuyant d’abord sur les enjeux d’affaires. Nous investissons dans la recherche et le développement sur la cybersécurité pour mieux sécuriser et aider les très petites et moyennes entreprises (TPE et PME). Ce type d’entreprise n’a pas toujours les moyens d’investir dans la recherche pour lutter contre les cyberattaques.

In-Sec-M : Pourquoi avoir choisi l’aventure de la recherche et du développement ?

M.S. : Cela fait longtemps que j’y pense. Je suis dans la cybersécurité depuis les années 1990 et j’avais l’idée de produire des outils pour les PME afin qu’elles puissent s’assurer de connaître leur posture en matière de cybersécurité. C’est-à-dire de faire un état des lieux de ce qu’elles ont, leurs points faibles et la manière d’améliorer leur sécurité. Il faut qu’elles puissent protéger « les joyaux de la couronne ». Et puis, en travaillant là-dessus avec l’équipe de Lambda, nous sommes arrivés à un produit peu coûteux, mais innovant.

In-Sec-M : Que contient exactement votre approche ?

M.S. : Nous sommes en train de développer tous les contenus, mais nous avons déjà mis en place le contenant qui va servir aux autres ressources. Le premier module concerne la posture de cybersécurité. Nous l’avons développé en 2019, sa commercialisation est débutée et il sera lancé officiellement dans les semaines qui viennent. Nous allons aussi avoir un module concernant la catégorisation des actifs et un sur la sécurité des objets connectés. Ces derniers modules sont en cours de développement.

In-Sec-M : Quelle sera la finalité de tous ces modules ?

M.S. : Tous ces modules vont faire ressortir des informations qui vont converger vers « un cerveau » qui pourra analyser le risque que court le client. Cette intelligence artificielle va analyser le risque encouru tout en mettant dans la balance l’appétence de l’entreprise pour le risque. Cela va permettre de définir le profil de risques. En temps normal, c’est un système qui coûte cher et qui met du temps à se mettre en place. Souvent, il n’y a que les grandes entreprises qui peuvent se le permettre.

In-Sec-M : Pourquoi avoir rejoint In-Sec-M ?

M.S. : Pour nous, In-Sec-M, c’est un partenaire clef à la fois pour développer les marchés québécois et internationaux. Cela va aussi nous permettre de participer à certaines conférences sur les technologies. En parallèle, nous pouvons faire profiter aux autres entreprises de notre expertise, de notre solution que nous avons mis deux ans à bâtir.

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