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Deux jours de réflexions sur la cybersécurité

Au début octobre a eu lieu la conférence annuelle pour débuter le Mois de la sensibilisation à la cybersécurité. Pour la troisième année, 130 participants ont assisté à des présentations d’experts et ont participé à des séances de réseautage virtuel. Cette édition était présentée par Investir Ottawa, principal organisme de développement économique de la capitale nationale, la Ville de Gatineau, ID Gatineau, IN-SEC-M et le forum Ottawa Cyber Security Meetup.

Pendant deux jours, les PME en cybersécurité ont pu entendre des experts partager leur expertise et discuter de solutions novatrices pour améliorer la cybersécurité.

Un premier panel L’identité numérique du Canada : un pont entre l’Europe et l’Amérique du Nord? présenté par Joni Brennan, présidente de DIACC, et Dan Butnaru, conseiller principal en identité numérique chez ATOS, a permis d’aborder la vision orientée eIDAS combinée avec les tendances actuelles de l’infonuagique et du mobile, particulièrement favorisées en Amérique du Nord.

Après le panel, George Watt, partenaire stratégique et innovation chez Becker-Carroll, a présenté le concept l’identité auto-souveraine: « L’identité est cruciale pour l’administration et les affaires. Les méthodes actuelles ignorent les personnes mal desservies. L’identité auto-souveraine permet l’établissement d’écosystèmes de confiance, rend le contrôle des informations personnelles à leurs participants et protège leurs intérêts. »

Saviez-vous que dans le monde, 1 milliard de personnes ont des difficultés à faire reconnaître leur identité? Qu’il s’agisse d’enfants, de femmes, de réfugiés; la plupart vivant dans des économies ou des administrations plus faibles et déficientes.

Pour avoir une identité auto-souveraine, M. Watt suggère une identité vérifiable et vérifiée : « Les citoyens doivent avoir une identité auto-générable et indépendante, avec un consentement éclairé et ainsi contrôler ce qui est partagé. Les gens doivent partager uniquement ce qui est nécessaire, en minimisant les surfaces d’attaque – cela s’appelle une stratégie de divulgation minimale. »

Le Maire de la Ville de Gatineau, Maxime Pedneaud-Jobin, de même que Laura Dudas, Députée maire, Ville d’Ottawa et Deborah Clark-Forster, Conseillère principale, Ministère du Développement économique (Ontario) étaient présents pour l’allocution d’ouverture. « Nous réussissons de plus en plus à faire de la région Gatineau-Ottawa un acteur clé de la cybersécurité, ce qui est une opportunité florissante pour notre région, a déclaré M. Pedneaud-Jobin. C’est un secteur d’activité qui connaîtra une croissance significative au cours des prochaines années – malheureusement – et nous devons travailler ensemble pour lutter contre la cybercriminalité. Le travail réalisé en collaboration sur l’ensemble du cluster de cybersécurité, que ce soit par les deux villes elles-mêmes, ou par d’autres organisations des deux côtés du fleuve, est un facteur clé de succès. Il s’agit d’un effort véritablement intégré pour positionner la région et combiner les atouts des deux côtés du fleuve, ce qui profite à nos entreprises, à nos institutions et, en fin de compte, à tout le monde. »

La deuxième journée, Kaoutar Sghiouer, directrice technique Intelligence artificielle chez Atos, a animé un panel intitulé Incidence des technologies de rupture sur les systèmes de défense. Ryan Moreira, directeur adjoint des opérations terrestres et cyber-sécurité chez Innovation, Sciences et Développement économique Canada/Gouvernement du Canada, a conclu en abordant la politique des retombées industrielles et technologiques (RIT) et augmentation des exigences en matière de cybersécurité dans les projets d’acquisition du ministère de la Défense nationale.

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