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BlueBear, à la fine pointe de la technologie criminalistique

La société informatique canadienne BlueBear fait partie des leaders internationaux dans la lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants en ligne. Elle propose des solutions logicielles criminalistiques aux services policiers et du renseignement, afin de faciliter le travail d’enquête ainsi que le traitement des dossiers devant les tribunaux.

Devant gérer d’énormes quantités d’images et de vidéos, les policiers bénéficient grandement de la suite d’outils développés par BlueBear. Une technologie simple d’utilisation permet l’extraction, le traitement et la gestion de mégadonnées visuelles. Cela contribue au traitement rapide des dossiers d’exploitation d’enfants en ligne et améliore l’identification des individus associés à ces dossiers.

Une grande économie de temps

Le produit phare de BlueBear s’appelle LACE. Il a été conçu pour épauler les enquêteurs dans la catégorisation automatisée des fichiers de preuve multimédias saisis ou confisqués. Il réduit drastiquement le temps nécessaire à l’analyse des images, des vidéos, et des fichiers texte et audio trouvés sur des disques durs d’ordinateurs et sur des appareils portables. « Un enquêteur doit parfois examiner des millions de fichiers, ce qui pourrait lui prendre plusieurs mois. Grâce à LACE, cette opération ne prend plus que quelques jours ou quelques heures! », souligne Antoine Normand, président de BlueBear et d’In-Sec-M. Sans compter que la fonctionnalité d’extraction et de comparaison des visages, intégrée au logiciel, permet d’identifier des visages similaires à travers différents dossiers. Ces solutions incluent la biométrie, la reconnaissance d’images, et des technologies d’analyse et de partage d’informations afin de combattre la cybercriminalité dans un contexte international.

Un leader mondial

BlueBear est maintenant un leader mondial pour ce type de solutions informatiques. On fait appel à ses outils de pointe dans les corps policiers des provinces canadiennes, et partout à l’international : en France, en Suisse, au Royaume-Uni, en Espagne, aux Pays-Bas, aux États-Unis, et même à Singapour, au Japon et en Australie. « La pédopornographie, ça dépasse les frontières. L’ampleur du problème est vraiment difficile à imaginer. Les ressources des enquêteurs étaient limitées, mais avec BlueBear, nous apportons une aide technologique essentielle. Il faut vraiment que tous les pays collaborent entre eux », ajoute M. Normand.

Un président impliqué

Antoine Normand, un homme d’affaires grandement impliqué dans la communauté gatinoise depuis les débuts de son adolescence, a pris les rênes de BlueBear en 2007. Son travail exceptionnel en matière de lutte contre l’exploitation sexuelle des enfants en ligne, a d’ailleurs été souligné en 2013 par le gouvernement canadien, lorsqu’il a reçu la médaille du Jubilé de la Reine. « Notre technologie facilite le travail des policiers, et j’en suis fier. Toute l’équipe a de quoi être fière. Mais il faut vraiment être à jour et bien comprendre les ramifications de l’exploitation des enfants sur Internet. Sans compter qu’avec la pandémie, le problème a explosé », souligne-t-il. Les défis à venir sont grands, mais le président se dit prêt et motivé.

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